Propreté : retour à la case départ ?
RESIDENCE TORCY EVANGILE
Au regard des derniers sondages, la propreté à Paris reste une priorité des parisiens. La municipalité avait promis de rendre propre nos quartiers. Mais qu’en est-il réellement?
La rue Cugnot le long du collège Daniel Mayer.
En me promenant rue Cugnot fin d’août 2005, j’ai observé que l’on était très loin des objectifs affichés. Le trottoir qui longue la voie ferrée rue cugnot est impraticable face aux nombres impressionnants de crottes de chiens.
Sur cet exemple, les services municipaux oublient que cette portion de rue existe. Aucune répression n’a eu lieu. Cette rue semble à l’abandon depuis plusieurs jours. Pire, il serait grand temps de faire désherber le bas de rue de Torcy et Cugnot : soit via les syndics et les bailleurs des immeubles ou par défaut par la mairie. A La Chapelle, quel bilan général peut-on dresser depuis l’arrivée de la nouvelle équipe municipale ? En matière d’encombrants sur la voie publique, le ramassage systématique semble payant. Il y en a de moins en moins notamment aux abords de certains carrefours ou derrière le transformateur EDF qui se trouve à l’angle des rues de Torcy et de l’Olive ; Le renforcement en agents et matériels semblent avoir joué un rôle primordial dans ce domaine. Côté trottoir, le bilan est beaucoup plus mitigé. Certes, de nouveaux ballayeurs ont été affectés. Une réorganisation du travail orchestrée par la responsable mademoiselle Cappe a été mis en place et des nouvelles machines pour laver les trottoirs sont apparues. Mais dans son ensemble, le quartier reste sale. Pourquoi ?
A cette question plusieurs raisons :
-Un manque de coordination des services : le lavage des trottoirs et de la chaussée n’est pas organisé conjointement avec le ballayage du caniveau.
-Il y a un manque de machines pour laver trottoirs et chaussées.
-Le personnel sur machines est insuffisant et le coup de balai semble dépassé de nos jours. Certes le ballayeur reste nécessaire pour le caniveau ou dans des zones difficiles d’accès aux machines. Mais ce type de technique ne permet pas un nettoyage en profondeur des trottoirs et sur une zone élargie.
-Les rues ne sont pas traitées tous les jours et de la même façon. Les jours fériés, les dimanches et les lundis en particulier, le quartier ne dispose pas de la même fréquence de nettoyage.
Enfin, et c’est la raison principale à mes yeux, trop de personnes continuent à jeter tout et n’importe quoi sur la voie publique.
Il y a bien eu de l’information et de la prévention. C’était le cas l’année dernière avec la mise en place par les habitants du quartier en collaboration avec la mairie de l’opération « J’aime mon quartier, je ramasse ».
Mais force est de constater qu’il est nécessaire d’accentuer le volet répressif.
Sur ce point les effectifs en terme de répressions semblent dérisoires. Beaucoup d’entre nous réclame un renfort dans ce domaine. Mais la volonté politique manque.
En conclusion, il ne me semble pas réaliste de continuer cette inflation d’effectifs en terme de ballayeurs. Pensez que cinq minutes après leur passage, la rue est de nouveau sale. Il faut donc travailler sur deux points :
La prévention en responsabilisant tout le monde (Ecole, opérations exceptionnelles, sensibilisation de tous, rappel des règles de propreté que doit assurer les syndics d’immeubles).
La verbalisation réel et efficace sur le terrain. Rien ne se fera sans accroître le côté répressif sur le terrain.
Et vous qu’en pensez-vous ?
Hervé Léger lundi 29 août 2005