Et vous, avez-vous de bonnes relations avec votre syndic?

Publié le par Hervé Léger

RESIDENCE TORCY EVANGILE

En 2004, selon une enquête de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL), 63% des copropriétaires occupants estimaient que leur copropriété fonctionnait bien.

Mais depuis quelques temps l'irruption d'une dizaine de grands groupes qui gèrent à eux seuls, 30% du marché et qui attirent de nouveaux investisseurs en particulier les banques, a bousculé les relations entre copropriétaires et syndics.

En effet, le secteur de l'administration de biens, autrefois atomisé en petites entreprises familiales, se concentre à vive allure, et la course à la taille fait rage.

Foncia est est l'exemple parfait qui achète depuis 2001, date de son entrée en Bourse, une cinquataine de cabinets par an. Le groupe a vu le cours de son action augmenter de 370% en cinq ans. Le même scénario est de rigueur chez Gestrim, filiale de la Caisse d'Epargne qui vient de s'allier au cabinet Lamy, d'origine familiale.

Ces fusions ont de quoi inquiéter les copropriétaires qui apprennent, une fois l'opération conclue, qu'ils ont changé de syndic sans l'avoir choisi. Cela ressemble à une rupture du lien personnel que les copropriétaires ont noué avec leur mandataire. On se sent de plus en plus une marchandise vendue avec le syndic.

De plus cette concentration peut apparaître comme une atteinte à la concurrence. Ces grands groupes disposent souvent de filiales qui deviennent des fournisseurs presque obligés comme par exemple le domaine de l'assurance ou du diagnostic.

Cette tendance n'affecte pas pour l'heure notre résidence car nous avons fait le choix de changer en 2003 notre syndic par une structure plus petite passant ainsi du groupe Atrium Gestion au cabinet Crédassur.

Ce changement nous a permis de renforcer notre relation avec le syndic et créer un climat de confiance depuis 2003.

Alors que dans le même temps beaucoup de résidences et de copropriétaires sont de plus en plus insatisfaites de la gestion de leur immeuble : manque de disponibilté du syndic, manque de compétences juridiques et techniques, opacité des honoraires. A tout cela on peut ajouter la difficulté d'obtenir un compte séparé et inversement le manque de reconnaissance du travail accompli par le syndic.

N'oublions pas pour autant que le travail du conseil syndical joue un rôle essentiel dans ce climat de confiance et le maintien de bonnes relations avec le syndic.

Hervé Léger samedi 20 mai 2006

 

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