Les six grands gagnants de la flambée de l'immobilier

Publié le par Hervé Léger

RESIDENCE TORCY EVANGILE

La flambée des prix dans l'immobilier continue son chemin et des quartiers comme celui de La Chapelle commencent à rattraper leur retard par rapport à la moyenne de la capitale.

La progression est même très forte dans notre quartier car ce dernier, pris entre les rails de la SNCF et  du fait de sa situation au nord de Paris, était assez méconnu des parisiens.

Autour du marché de la rue de l'Olive, la progression est encore plus visible et la situation ne semble plus figée. Il suffit pour cela de regarder le nombre de ravallements de façades en cours ou la construction récente d'un immeuble de standing rue de la Guadeloupe.

Mais cette flambée des prix ne profite pas qu'aux propriétaires. En effet, dans son édition de Paris, le Nouvel Observateur du 23 février au 1er mars 2006 nous présente les six gagnants de cette montée des prix dans le secteur de l'immobilier.

Pour commencer, le plus gros gagnant, l'agent immobilier qui encaisse une commission de 6%. Avec la flambée des prix ses rentrées d'argent sont à la hausse. Mais la multiplication des agences entraîne depuis peu une érosion de ces rentrées. A La Chapelle, le secteur est dominé par Auburtin et dans une moindre mesure ORPI. Mais une nouvelle agence LaForêt va ouvrir rue Riquet et amener un peu plus de concurrence dans le quartier.

Le deuxième gagnant et c'est surprenant c'est la mairie de Paris. En effet, Paris est à la fois une ville et un département et à ce titre la municipalité touche la taxe communale ( 1,2% de la valeur du bien ) et la taxe départementale ( 3,6%).

Autre gagnant, le ministère des finances qui a augmenté, depuis le 1er janvier 2006, la taxe d'état passant à 0,2% de la valeur du bien. A cela s'y ajoutent des droits de recouvrement.

Le grand gagnant le proprétaire vendeur : actuellement les propriétaires qui ont acheté il y sept ans par exemple font une plus value très importante s'ils vendent leur bien aujourd'hui.

La Banque n'est pas en reste, en augmentant la possibilité de s'endetter sur une plus longue période ( de 15 à 30 ans). De plus, les remboursements anticipés du fait de la vente permettent à la banque de gagner de l'argent en y ajoutant des frais de dossiers et des pénalités de remboursement  anticipés.

Enfin, le notaire perçoit en propre 1,11% de la vente. L'effet est mécanique et leur nombre est stable car le notariat est soumis au numérus clausus. A Paris, les notaires sont 510.

Hervé Léger jeudi 9 mars 2006

 

 

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